Razer Blackshark Hyperspeed v2 - Critique

Le Blackshark V2 Hyperspeed s'impose comme l'un des casques gaming phares du moment.

Razer est l’un des accessoiristes gaming majeurs du marché. On se penche aujourd’hui sur son dernier casque, le Blackshark V2 Hyperspeed, que la marque présente comme son modèle esport. Il allie sobriété, qualité et performance. Après de très longues sessions avec l’Hyperspeed vissé sur la tête, on valide à 200 % les choix faits par Razer.

Les périphériques gaming haute gamme nous ont habitués à des designs tape-à-l’œil ou du RGB à tout va, mais Razer prend une autre direction avec un look épuré et cela commence dès le packaging. La boite comporte le casque, calé par quelques mousses, le dongle sans fil en USB-C et son câble USB-A/USB-C servant aussi à la charge. Pas de chichi, ou fioriture, le contenant se limite à l’essentiel sans superflu et cela suffit amplement.

La première chose qui nous interpelle est la légèreté du Blackshark V2, avec ses 280 grammes ! Quand on le compare à d’autres flagship, il joue clairement dans la catégorie poids plume. Mais attention, ce n’est en rien synonyme de qualité moindre, bien au contraire. Que cela soit l’arceau en titanium robuste, les mousses à mémoire de forme ou encore les oreillettes épaisses, rien n’est laissé au hasard avec un coloris noir/carbone efficace et un toucher des différents matériaux type similicuir très doux.

Dès lors qu’on porte le casque, on n’en oublierait presque qu’il est là tant on ne sent rien sur la tête. Les coussins sont moelleux et englobent bien l’oreille. Chaque oreillette épouse parfaitement nos organes auditifs, avec une isolation relativement bonne pour un périphérique qui ne contient pourtant pas de système antibruit dédié. On n'a aucunement peur de manipuler le Blackshark, ca sent la résistance et la durabilité.

Ergonomie en vue

Cela manque peut-être un chouia de pression pour un maintien optimal, mais pour le reste, côté confort c’est du 200 %. On enchaine les sessions sans ressentir le moindre gène. Le micro, équipé d’une bonnette, se positionne selon nos envies avec sa tige modulable et souple. Razer pense ergonomie avant tout et délivre un modèle irréprochable. Peu de bouton sur le casque, pour aller encore une fois à l'essentiel : on/off, mute, pairing et une molette pour le volume.

Le Blackshark V2 Hyperspeed fait très fort à l'usage avec une autonomie des plus importantes : on a dépassé les 40h de jeux avec encore du jus ! Sachant qu’il est compatible charge rapide (le constructeur parle de 10 h de jeu en 15 min de recharge), on est paré à toute éventualité. On l'appaire en Bluetooth comme n’importe quel autre périphérique, ou on se sert du dongle USB pour une reconnaissance immédiate.

Nativement, le son délivré est chaud, avec une légère prédominance des fréquences basses alors que le micro propose une prestation plus que correcte, mais c’est couplé à l’application Razer Synapse que l’Hyperspeed décolle et nous en met plein les oreilles.

Une suite software simple mais complète

On dispose de plusieurs onglets pour modifier les presets de son, activer des améliorations telles que le THX Spatial Audio, le retour micro, des filtres antibruit ambiants, les équaliseurs, etc. Sur des titres prenant en charge une spatialisation 3D, l’Hyperspeed nous épate avec une impression d’être au beau milieu de l’action. On entend les pas tout autour de nous, les explosions, l’immersion est maximale. C'est une pleine réussite.

Grâce aux différents réglages possibles, le micro rentre lui aussi dans une autre dimension. Les discussions sont claires, avec un timbre de voix parfaitement retranscrit et un son chaleureux. Par contre, le contrôle de voix comme l’appelle Razer (le fait de s’entendre parler) ajoute un léger soufflement/larsen audible quand le silence règne.

Utilisable avec le dongle USB ou le Bluetooth, le casque peut se retrouver associé à plusieurs appareils à la fois. Le problème qui se pose régulièrement est le switch entre le pc et le téléphone automatiquement quand celui-ci sonne, coupant alors le son du jeu et du tchat. Synapse permet de bloquer ce transit via une simple option sur PC. C'est si utile et pourtant peu de constructeurs y pensent.

On accède aux différentes fonctionnalités sans difficulté. On apprécie pouvoir mettre en place une configuration variante selon l’application au premier plan, que Synapse se charge d’activer toute seule. C’est ergonomique et complet. Avoir un software additionnel est souvent perçu comme un défaut, mais quand il est aussi solide que Synapse, cela en devient un point fort.

Polyvalence

Côté multimédia, le casque Razer ne fait pas forcément jeu égal avec des références comme le Sony MX4 ou les QC35 de Böse, mais, en plus de ne pas avoir le même usage de base, l’Hyperspeed arrive tout de même à s’en sortir avec les honneurs et dès lors qu’on fonctionne sur PC, Synapse permet de palier à l’un ou l’autre errements avec les améliorations qu’on active ou paramètres selon nos envies.

Verdict

Le Razer Blackshark V2 Hyperspeed approche de la perfection et vise sans problème le podium sur son segment. Entre sa finition premium, sa légèreté, son application ultra complète, le tout couplé à une autonomie démentielle et une qualité plus qu’au-dessus de la moyenne, on sait qu’on en aura pour notre argent si on décide de franchir le cap de l’achat.

Test Razer Blackshark V2 Hyperspeed : un casque presque parfait

9
Excellent
Le Blackshark V2 Hyperspeed s'impose comme l'un des casques gaming phares du moment.
Razer Blackshark Hyperspeed v2